En 1092, une éruption volcanique majeure a eu lieu à Saint-Pierre en Martinique : l’éruption de la montagne Pelée. En quelques minutes, ce qui était la plus grande ville de Martinique a été détruite. L’éruption n’a pas été de lave, mais de cendre. Une nuée ardente déferle sur la ville, entraînant la combustion de tous ceux qui s’y trouvaient. Trois habitants seulement survivront. Cette catastrophe interroge sur la responsabilité humaine : l’éruption était prévisible et dans une vaste mesure, prévue, mais c’était jour de communion et d’élection. Les notables ont refusé l’évacuation de la ville, ont refusé d’en partir eux-mêmes. Dans La fille du volcan, Téphra Lacombe est au mémorial de la Catastrophe Saint-Pierre. Elle y contemple les vestiges, et lit les noms des défunts sur le mur. Jusqu’à y trouver son prénom et son nom. Si elle s’était appelée, par exemple, Céline Durand, cela ne l’aurait pas surprise plus que ça. Mais, elle s’appelle Téphra. Elle ne pensait pas qu’une autre Téphra avait existé avant elle, et encore moins une Téphra Lacombe.
Téphra : Ensemble des produits volcaniques à l’exception des laves. Elle s’était toujours sentie comme « La fille du volcan », il semblerait qu’une de ses ancêtres ait été au cœur de cette catastrophe volcanique. Une enquête sur sa propre histoire commence, enquête qui va rencontrer l’histoire de la Martinique.
PREMIERS COPRODUCTEURS ET SOUTIENS
• Le Mail – Soissons,
• ETC – Caraïbes
• La Manekine – Scène intermédiaire des Hauts-de-France
Mona El Yafi
Laure Portier
Laurent Troudart en alternance avec Ayouba Ali
Ayouba Ali et Najib El Yafi
Kseniya Kravstova
Gwladys Duthil
Océane Farnoux
Giulia Pagnini
Elise-Marie Bontinck – Bureau les envolées
16 décembre 2025
Écriture, Forme plateau, Mise en scène